Archives Mensuelles: janvier 2013
Tableaux, Marines.
Tableaux, Vanités.
Le vase brisé
Vanité
Lettre morte
Nostalgie ou Nicole
Noir et blanc
Invitation
Article dans la revue trimestrielle de la Société Artistique des PTT
Depuis le Pavillon du Verdurier, à Limoges
par Henri Raynal
« L’Invitation » de Guylène Delisle aura été pour moi la belle surprise de ce salon. une blancheur s’y offre, blancheur généreuse, au dépouillement émouvant, nue et vierge. C’est celle d’une nappe ; elle recouvre le plateau d’une petite table qui a été disposée de biais par apport à nous. le regard s’attarde sur son étendue parfaite. Il remarque, quand il l’a quitté à regret, qu’elle intercale sa planité impeccable entre deux déversements de fluidité, le premier où l’étoffe précipitée se joint au bas de sa chute à la nappe, presque tout au long de son côté gauche, le second à l’inverse s’éboule à partir du bord opposé. Sur toute la hauteur de la peinture, une même blancheur très pure se déploie si continûment qu’elle unit, au point qu’ils se présentent comme étant d’un seul tenant, d’abord la sorte de rideau venue de la partie supérieure du tableau(à gauche) ensuite la nappe imperturbée, sereine – proposant une pause miraculeuse -, enfin le désordre qui lui succède et qui, au cours de sa descente vers le sol, se change en un puissant relief.
L’admirable est dans le contraste entre une surface où le moindre pli qui aurait distrait la contemplation fervente a été effacé et les deux draperies entre lesquelles elle s’interpose, fort différentes, qui plus est, puisqu’ici le linge cède à la pesanteur abruptement, tombe comme une falaise, tandis que là il s’encombre d’ amples replis -peut être parce qu’un objet, un tabouret par exemple, s’y dissimule.
Un second contraste apporte une contribution décisive à la beauté de ce tableau: le dépouillement lumineux du spectacle que je viens de décrire produit un effet d’autant plus grand qu’il est au contact du fond. Nulle transition. Immédiatement, un gris noir est là; le touche. Il n’est pas inerte. Peut être est- ce le fait qu’il soit comme très délicatement, subtilement nuageux, qui le rend présent. Peut être aussi un soupçon de rougeâtre s’y mêle t-il par endroits.
Guylène Delisle a mis en scène pour nous le silence. Un silence à la fois familier et solennel qu’on en partage la clarté, douce et imposante, et l’obscurité tout conte la quelle celle-ci trouve son appui.
J’ai omis à dessein de signaler qu’un verre à pied avait été placé sur la table. Central, le rouge du vin qui l’emplit à demi ajoute une heureuse ponctuation à l’ensemble de la toile. Je ne lui vois que cette seule raison d’être; c’est pour cela que je n’en avais rien dit. Le titre du tableau n’est à mon sens que de pure commodité. J’incline à penser qu’on aurait tord de prêter à cette œuvre une référence d’ordre pratique. L’invitation ne s’adresse qu’au regard. Lui seul est attendu. Il est convié à se joindre à une célébration de la mystérieuse blancheur que ne trouble aucunement sa contiguïté avec l’ombre, paisible certes, toutefois discrètement mouvante.
L’anonyme, invisible célébration dispose d’un autel.
- 46 cm sur 33 cm
Mon ami de bois
La déchirure
Nocturne
Mon ami de bois « les souliers »
Mon ami de bois « les tableaux »
Tableaux, anamorphose.
Tableaux, monotype
Femmes
Geisha
E ou Geisha
D ou bol de riz
C ou la plume
B ou les jumelles
A ou Sonia
femme 1900
Belle endormie
Femme cygne
Mélusine
L’Espagne
Le Toréador
L Espagnole
Personnages et monotype
Dame
La Palice
Aïcha
La terre
L’eau
L’air
Autres monotypes
Les perdants magnifiques
Lors d’une exposition de cette toile au salon « de la société des poètes et artistes de France « à Saint Malo, Madame Marie-Thérèse Tavel de Ravet écrivait: :
Etrange oeuvre que celle de Guylène Delisle… « Les perdants magnifiques » : sorte d’image de bas-relief, évoquant la vie, la mort ? Le passage inexorable du temps ? Qui sont-ils ? Riches ou pauvres ? Fantômes, prisonniers, rois ou prophètes, même s’ils rappellent Persepolis ou Khorsabad, ils sont de tous les temps et incitent à la méditation.
Le titre du tableau : Les perdants magnifiques rappellera peut être à certain, le titre d’un roman de Léonard Cohen, je ne sais quoi dire, le titre s’est imposé comme ça, et je ne vois pas trop le rapport avec ma toile, seulement la beauté des mots, le jeu des mots : ( perdre et être magnifique ! ), un souvenir de lecture ?
Le livre aujourd’hui, Les Perdants magnifiques reste comme un pur joyau de pop-culture, parfaitement déjanté. A lire !
Fourmis
princesses 103ieme
testament
la mandragore